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Pico Viejo

by François

Journée chacun de notre côté aujourd’hui. Floriane est allée se louer un vélo de route à la ville d’à côté, et je l’ai laissée à Valflori, retournant de mon côté au parking de las Narices où nous étions samedi. Il n’est pas tôt, la boutique n’ayant ouvert qu’à 9h, mais elle s’avèrera être la plus pratique d’un point de vue organisation.

Le sentier part en longeant la route, et est là encore bien aménagé. Un tronçon a été dégagé des morceaux de lave, bien encadré de pierres et couvert de sable. C’est vraiment top, et très joli, de sinuer au milieu du relief et des quelques arbres qui ont réussi à s’implanter là-dedans.

Je suis le sentier n°9 qui commence à s’élever doucement au milieu des mottes de végétation, et de quelques vieux cratères, les roches virant du brun au rougeâtre. Le Pico Viejo est toujours bien visible face à nous, et l’on peut bien voir le chemin parcouru lorsque l’on se retourne.

Mon itinéraire finit par quitter le sentier principal et, bien que toujours bien visible, il devient moins praticable. La pente s’accentue et le matériau plus instable, une couche de sable et de gravillons meubles sur une dizaine de centimètres de profondeur. Trois pas en avant et un en arrière. Merci les bâtons.

La portion finale est très raide, mieux vaut regarder ses pieds que le sommet qui ne semble pas approcher, mais la récompense en vaut la peine. Un peu de jardinage pour trouver la bonne direction, mais me voici au bord du cratère, du côté où il est le plus profond, avec le Teide toujours bien présent derrière.

Le temps d’admirer un peu la vue sur les différentes coulées de lave ainsi que la mer de nuages entourant la caldeira, avant d’entamer un demi-tour anti-horaire du cratère, sur son flanc extérieur. Un peu de crapahute sous un fort vent assez frais, et j’y suis assez vite. Pour une petite pause pique-nique, et photographe pour un couple de grenoblois (utilisant un « polaroïd »).

Demi-tour pour aller retrouver le sentier n°9 que je vais suivre une partie de la boucle retour. La descente se fait un peu en mode ski dans ce terrain meuble. La ré-éducation de la cheville puis les exercices sur la Slack line ont porté leurs fruits, car elle résiste bien aux quelques chocs qui en résulte. Je me calme tout de même pour ne pas tenter le diable.

Passage auprès du cratère Chahorra. Je quitterai le sentier juste après, l’itinéraire du guide papier nous faisant descendre et traverser la langue de lave tout droit jusqu’au parking. Je manque de rater l’endroit où il faut s’aventurer dans ce chaos de pierres volcaniques, mais finit par trouver l’enchaînement de cairns qui me permettra de rentrer à bon port.

Les horaires se calent assez bien, Floriane termine elle aussi son tour et me demande si l’on peut se retrouver au même endroit que ce matin. Je la rattrape dans la montée au col et l’on n’a pas trop à s’attendre.

Retour en mode petit train derrière un gros camion qui n’a pas vraiment sa place sur la petite route que l’on prend (il semblerait d’ailleurs que le GPS nous propose toujours un chemin différent pour monter ou descendre de là-haut…). On a juste le temps de passer vider la voiture et qu’elle se change avant de retourner à la location de vélo pour moi. La soirée sera une nouvelle fois courte, mais on est parés pour demain !

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