Petit passage en Savoie pour faire deux sorties en montagne avec le frangin. Il souhaite repérer le passage en face Sud de la Sambuy, et on verra en fonction de la météo ce que l’on fera le lendemain.
On part de l’ancienne station de ski de Seythenex, en quittant rapidement la piste forestière pour suivre le sentier coupant les lacets sous le télésiège, plus raide mais plus direct. Les couleurs d’automne sont présentes, le lac d’Annecy de plus en plus visible lorsque l’on se retourne, et le ciel quasi sans un nuage.
Arrivés au sommet des pistes, on contourne la Sambuy par l’Est puis le Sud. Le sentier est plutôt bien marqué au début, il faut ensuite un peu plus choisir sa trace en fonction de son aisance, mais cela reste très accessible entre la falaise et le pierrier.






L’accès à l’itinéraire technique Sud est bien visible : le sentier se sépare en deux, et l’on voit bien la première diagonale herbeuse à prendre après le premier passage de grimpette. Une seconde section « d’escalade » et l’on se pose pour identifier le bon itinéraire. On se lance dans une grande face herbeuse, Guillaume partant devant pour repérer si c’est le bon chemin mais non, demi-tour. On monte un peu plus haut et découvre la seconde section herbeuse indiquée sur les topos qu’il avait lu et sur laquelle il faut basculer côté Nord avant de reprendre la grimpette plein Est en direction du sommet de la pointe de la Sambuy.
On profite quelques minutes de la superbe vue panoramique depuis là-haut, malgré un fort vent qui se lève. Je m’y inquiète un peu plus de la crête à suivre pour rejoindre la pointe de Chaudrionde que de la descente.








La désescalade se fait plus bien, aidé par le frangin qui m’indique les bonne prises pour les pieds. Les prises sont assez franches et solides, mais il faut tout de même les tester avant d’y mettre tout son poids. Petit moment d’hésitation pour rejoindre la portion herbeuse basse, mais on trouve vite le bon itinéraire. C’est un plus d’y passer à la montée pour éviter de trop se perdre.
De retour sur le plancher des vaches, et ça grimpe un peu pour rejoindre la crête. Il y a un bon sentier pour la suivre, avec uniquement quelques petits passages sur lesquels j’ai besoin d’y aller tranquillement. On arrive rapidement à la pointe de Chaudrionde, où l’on se pose pour manger. Le vent est fort et frais, mais le soleil bien présent.






Belle descente vers le col d’Orgeval. J’avais repéré que l’Arcalod était toute proche en préparant la sortie avec Guillaume et, bien qu’il y soit déjà monté cet été, ça lui disait bien d’y retourner pour m’y accompagner. On remonte donc en direction de ce gros massif rocheux. Je laisse une nouvelle fois mes bâtons au pied de la section raide (je l’avais déjà fait pour la Sambuy) et on entame la grimpe.
Bien que technique, l’itinéraire est plus officiel et moins raide, avec des points de peinture jaune à suivre. On se fourvoie juste à un moment en suivant une vire au lieu de reprendre l’ascension. On atteint tranquillement le sommet, toujours avec cette vue dégagée. On y sera rejoint par deux retraités ayant suivi la crête en mode « alpi » depuis le col de Curtillet.










On les double rapidement dans la descente, les remettant sur le bon chemin. Pas trop de difficultés si ce n’est un passage au tout début, c’est plaisant de se sentir plus à l’aise sur ce terrain, descendant parfois même face au vide pour une meilleure visibilité.
Les bâtons récupérés, on file se poser grignoter au col avant de remonter la dernière centaine de mètres. De là on descendra majorité au pas de course, retrouvant la marche uniquement pour des sections un peu raides (et reprendre un peu notre souffle).



De retour au parking de la station pour une douche bien méritée (bien qu’un peu fraîche, le bidon étant tombé du tableau de bord pendant la journée) et on apprécie grandement les toilettes publiques. On mange bien et prépare la journée du lendemain, bien que la météo soit encore incertaine et changeante.
